lundi 22 décembre 2008

Pelco joins Cisco technology developer program

Clovis, California (USA)


Pelco has joined the Cisco Technology Developer Program as part of the program's Industrial Wireless Solution category. In addition, Pelco's Spectra IV IP and IP110 Series cameras have successfully completed interoperability testing with the Cisco 1520 Mesh Access Point.


The Cisco Technology Developer Program unites Cisco with third-party developers of hardware and software to deliver tested interoperable solutions to joint customers. Members of the program share Cisco's strong commitment to customer service and satisfaction and are required to undergo interoperability testing based on criteria set forth by Cisco. With Cisco Technology Developer Program member offerings such as the Spectra IV IP and IP110 Series, customers can more quickly deploy a broad range of Cisco Compatible business applications that can enhance the capabilities, performance, and management of their Cisco network.

My comment : IP convergence also applies to Manufacturers.  Industrial IP networks in video surveillance are key. Secure network operation lay the ground for optimal behavior of deployed equipments and allow distributed software processing. See also Hirschmann industrial network offers in this context.

mardi 2 septembre 2008

Ne pas confondre télésurveillance et vidéosurveillance

Ne les confondont pas cependant car la vidéosurveillance requiert l'usage de murs d'images et suppose des procédés d'enregistrement à des niveaux de qualité bien spécifiques et hors d'atteinte des nouveaux systèmes de levée de doute vidéo pour la télésurveillance. Il s'agit donc d'un rapprochement mais certainement pas encore d'une fusion.

Pour comprendre mieux la problématique de la télésurveillance vous pouvez lire cet article.

Des domaines d'activité concernés en premier lieu par la nouvelle télésurveillance


La vidéo ci-dessous donne un aperçu de la qualité des images reçues d'un système d'alarme avec caméras intégrées dans les détecteurs d'intrusion. C'est suffisant pour comprendre qu'il faut envoyer la police sur le site et en ce sens, cela répond parfaitement au besoin de la levée de doute vidéo.Ce type de levée de doute a une valeur importante : en effet elle permet à l'opérateur de télésurveillance de prendre l'initiative d'appeler les forces de l'ordre directement, sans passer par le coûteux appel à une société de gardiennage qui va faire une intervention sur site pour valider qu'il est bien nécessaire d'envoyer la police. Tout le monde y gagne : l'intrus est appréhendé rapidement et les dégats sont moindres, l'intervention de la police est gratuite là où une société privée facture de 50 à 100 euros pour le déplacement de ses intervenants.

Les chantiers de construction sont des utilisateurs de premier rang pour ces nouvelles solutions de télésurveillance avec levée de doute vidéo. Ils sont en effet victimes des voleurs de cuivre et des dégradations gratuites. Si vous cherchez une solution économique pour votre chantier de construction, remplissez le questionnaire ici.



Exemples de vidéos envoyées via le réseau mobile GPRS par des caméras intégrées à des détecteurs d'intrusion

La levée de doute vidéo sans fil en extérieur est disponible, n'est-ce pas de la vidéosurveillance ?

Depuis longtemps on attendait le mélange de la télésurveillance et de la vidéosurveillance mais ces deux là n'étaient pas faits pour s'entendre.

Deux industries, deux modèles de business, deux types de besoins.

Pourtant c'est la sécurité qui est en jeu dans les deux cas, à tel point qu'on les confond.

Parlez télésurveillance à un béotien, il s'imaginera qu'il y a des caméras dans l'affaire !

La vidéosurveillance : de la vidéo vers la gestion d'alarme


C'est compliqué : la vidéosurveillance est basée sur l'usage des caméras (avec des microphones quelquefois). Grâce aux réseaux informatiques elle permet de voir et d'entendre à distance ce qui se passe, en temps réel sur les lieux surveillés.

Aujourd'hui, grâce aux avancées de l'analyse des images (Vidéo Surveillance Intelligente) par les ordinateurs, la vidéo peut servir à générer des alarmes, par exemple en détectant un mouvement vers la droite dans une zone bien définie de l'image. De plus, des systèmes de détection d'intrusion et de contrôle d'accès peuvent être couplés aux caméras et envoyer des alarmes via les réseaux utilisés pour la vidéo et l'audio.

Tout cela fonctionne mais les contraintes sont encore importantes et résident principalement dans le besoin de bande passante réseau (grosseur du tuyau) et le besoin d'alimentation électrique de tous les équipements.

Pour autant, si on s'en donne les moyens ci-dessus, on peut surveiller à distance en vidéo et avec la réception des alarmes, dans un PC de vidéosurveillance.

La télésurveillance : des alarmes vers la gestion de la vidéo


Oui, à l'inverse, la télésurveillance qui existe depuis plus de vingt ans consiste à disposer des détecteurs de présence dans les lieux à surveiller et à transmettre les alarmes vers un centre de contrôle ou un opérateur va "traiter l'alarme".

La télésurveillance a utilisé le réseau téléphonique historique pour la transmission de ses alarmes et aujourd'hui, elle utilise aussi le réseau de téléphonie mobile, plus pratique car sans fil. Son gros inconvénient tient à la pauvreté des informations transmises lors d'une intrusion. Car jusqu'ici le réseau téléphonique n'autorisait pas un débit adapté au transfert d'image ou de vidéo. Dans le meilleur des cas, l'opérateur reçoit sur son "frontal" une alarme venant de la zone "X" du site "Y". Il s'empresse alors de dérouler les consignes d'alarme, sans "voir" ce qui se passe sur le site.

La télésurveillance grand public, qui s'adresse aux PME et aux particuliers a par ailleurs des contraintes de coût qui ont bridé son évolution technologique. Ce n'est qu'aujourd'hui, en 2008 que l'on voit apparaitre sur le marché des solutions incorporant des caméras dans les détecteurs de présence. Attention, il ne s'agit pas de caméras de vidéosurveillance, leur résolution (nombre de points) est limitée et l'image est encore en noir et blanc. Mais quoi, elles ont une autonomie de plusieurs mois et transmettent un petit film vidéo à l'opérateur de télésurveillanec quand leur détecteur est activé.

Ainsi s'accomplit le rapprochement de la télésurveillance et de la vidéosurveillance, la première venant de la distance et de l'alarme, la seconde du local et de la vidéo. Certains n'ont pas eu peur de créer un néologisme pour aider cet accouchement difficile : "télévidéosurveillance".

mercredi 30 juillet 2008

Milestone joue "Systèmes ouverts" ?

Dans le monde de la sécurité, l'ouverture a toujours été considérée comme une source de fuite et de problèmes. L'informatisation et la convergence amènent dans l'arène des acteurs du logiciel dont l'angle de vue balaie un peu plus large, d'abord par nécessité commerciale, puis peut-être par philosophie. En tous cas, le Danois Milestone qui a récemment fait un tour de table de 27 millions d'Euros annonce une politique d'ouverture de plate-forme à la hauteur de ses moyens.

Selon Milestone la plate-forme ouverte repose sur trois pilliers :

  • Extensibilité fonctionnelle de la plate-forme par des développeurs tiers- intéroperabilité

  • Dissociation Hardware/Software - Portabilité

  • Utilisation de fonctionnalités récentes - Innovation


Il s'agit là très certainement d'une avancée dans l'ouverture des systèmes de vidéosurveillance numérique. Ajoutons simplement que les systèmes ouverts doivent aussi être capables de "scaler"



(La scalabilité est nécessaire afin que l'accroissement du nombre de caméras ne nécessite pas 

d'aménagements particuliers et n'impose pas de surcoûts particuliers.)

et nous pourrons aborder sereinement les prochaines générations de systèmes "M2C" ou Massivement Multi Caméras qui sont à la base de tous les grands cahiers des charges.

mardi 15 juillet 2008

Keeneo secures second financing round for €1.6m

Une très bonne nouvelle dans le Landerneau de l'analyse vidéo et de la Vidéo Surveillance Intelligente : la jeune pousse Keeneo, issue de l'INRIA et basée à Sophia Antipolis, vient de réunir un second et décisif tour de table de 1,6 M€.


Voilà qui devrait lui donner les moyens d'accéder au marché de masse et à l'International où Keeneo a déjà conquis le Canada via le Quebec.


L'application des systèmes experts à l'analyse d'images est une solution prometteuse pour assister l'opérateur dans la gestion de systèmes massivement multi-caméras où il est impossible de fixer l'attention humaine en permanence sur chaque canal vidéo.


Actuellement il existe deux modalités essentielles de VSI, les Analytics sont embarqués souvent directement dans les encodeurs vidéo, à la source du signal et ont un rôle local plutôt assimilable à la détection rétinienne; à l'opposé, les systèmes centraux sont capables de gérer les informations de plusieurs caméras et de maintenir un contexte de raisonnement dans l'espace 3D et dans le temps qui les dote de capacités déductives et prévisionnelles intéressantes.


A suivre donc, avec attention et bon vent à Keeneo.


 


Sophia-Antipolis, 8 July 2008 - Keeneo, video analytics software publisher (security for critical infrastructure, people & vehicle flow management), today announced the completion of a financing round of €1.6m. This is Keeneo’s second financing round since inception, in addition to public funding attracted for its research and development activities (OSEO, PACA Regional financing). On this occasion, two UK investors join Keeneo’s existing shareholders and strengthen the international orientation of Keeneo’s development.



Keeneo is already listed among the top ten global players in its field by major international analysts (IMS Research, Frost & Sullivan). This new round will enable Keeneo to consolidate its leading position in France and to finance Keeneo’s sales and marketing development abroad in the strongly growing market for video analytics applications. Building on the success of its flagship product, SafeZone, video analytics software for automatic human outdoor intrusion detection, Keeneo will also continue to launch new, innovative products with high added value.



"The amount and source of this new financing round is a very encouraging confirmation of the relevance of our marketing and technology approach: our international outlook and strategic positioning on the market have convinced investors who have themselves successfully developed many companies with innovative marketing strategies," said Benoît Georis, CEO.



Thomas Herlin, VP Operations, adds: "Keeneo’s management team thank all the organisations and people who supported us, both on a regional level (OSEO, Paca) as well as nationally (Inria Transfert). Keeneo’s success continues to be based on its cohesive, open-minded team, offering products tailored to meet and exceed market expectations."





About Keeneo

Incepted in 2005 and with locations in Sophia-Antipolis, Paris and Montreal, Keeneo boasts an international team that combines expertise in computer vision, software engineering, sales and marketing. As an INRIA spin-off, Keeneo benefits from best of breed video analysis and artificial intelligence technologies. The products marketed by Keeneo are effective, modular, scalable, easy to use and install. They ensure intelligent reaction in any complex environment.
Keeneo supplies the virtual "brain" using the "eyes" which are the cameras of traditional video surveillance. This drastically improves video operators’ effectiveness in terms of monitoring and decision-making. Keeneo’s technology is based on groundbreaking innovation unmatched on the international market: Its 4D video analysis uses the 3D reconstruction of the scene observed by the camera and incorporates the time factor, thus giving the video analysis software the ability to perform a realistic, relevant and sharp reasoning.
Press contact: Thomas HERLIN, VP Operation - Ph: +33(0) 492 38 84 31- Mobile: + 33 (0) 650 69 98 25 thomas.herlin@keeneo.com - http://www.keeneo.com

mercredi 9 juillet 2008

Art et vidéosurveillance

Intéressante compression sémantique réalisée par l'école supérieure de Design Espagnole ESDI. Où la vidéosurveillance est un témoin du temps qui passe.

jeudi 3 juillet 2008

Frost & Sullivan donne les clefs du marché de la vidéosurveillance

Pour une poignée de K€ (3.800 €), il est maintenant possible de savoir comment devenir riche en vendant de la vidéosurveillance. En effet, Frost & Sullivan vient de publier un rapport sans ambigüité (http://www.researchandmarkets.com/research/39ec99/world_video_survei) qui décrit les segments les plus porteurs.

On retiendra pour l'essentiel que la surveillance des établissements scolaires, très bien raccordés au réseau et du territoire (Homeland Security) est le moteur esssentiel de la croissance.

La grande distribution entre dans une phase de remplacement de ses installations CCTV qui en fait aussi un client de choix.

Par ailleurs, l'interopérabilité/intégration est à l'honneur, car c'est la clef de l'intégration de la vidéosurveillance dans les applications de contrôle d'accès, d'anti-intrusion et de sécurité incendie. Ces applications sont déjà installées dans les commodités qui s'achètent commes des lots, tels le chauffage ou l'éclairage.

Sur le plan international, le royaume uni reste le domaine le mieux surveillé du monde, avec des taux de croissance record en Italie et en Espagne (et de beaux effets d'annonce en France). Les commandes gouvernementales sont un moteur important pour le développement de l'offre : lles commandes asiatiques vont représenter 25% du marché mondial alors que le gouvernement Anglais se prépare à dépenser 80 millions de Livres supplémentaires et le gouvernement Américain quelques 230 millions de dollars.

H264 réunira t'il tout le monde autour de ce beau gateau ?

vendredi 9 mai 2008

La justice annule l'autorisation de vidéosurveillance à Ploërmel

La législation en matière de vidéosurveillance est en train d'évoluer sous la pression de la CNIL et par le fait des recouvrements des rôles de la CNIL et des préfectures dans la délivrance des autorisations pour l'installation des systèmes de vidéosurveillance.

Un bref résumé de la législation actuelle :

Si les caméras filment des lieux ouverts au public, une autorisation de la préfecture est indispensable.

Si les caméras sont placées dans des lieux privés, une déclaration à la CNIL est nécessaire.

Si il y a enregistrement, quelque soit le lieu d'implantation des caméras, une autorisation de la CNIL est indispensable.

L'annulation d'autorisation de Ploermel montre que ces demandes ne doivent pas être traitées légèrement dans un pays ou la défense de la liberté individuelle s'oppose à l'ultra libéralisation de l'usage des caméras. La finalité du système, comme justification d'un besoin est prépondérante.

 




Le tribunal administratif de Rennes a annulé jeudi un arrêté préfectoral autorisant le maire de Ploërmel à exploiter un système de vidéosurveillance, installé sur sa commune depuis février 2005.


Dans son jugement, dont l'AFP a obtenu copie, le tribunal relève que le rapport de présentation du système ne contenait "aucune précision sur les risques particuliers de dégradations auxquels seraient soumis les bâtiments concernés par le système de vidéosurveillance, ni aucune donnée relative au nombre et à la nature des actes délictueux commis dans ces lieux ou à proximité".

"Vice de procédure"

Le tribunal a considéré que "le dossier de demande d'autorisation sur lequel (s'était) fondé le préfet du Morbihan pour délivrer à la commune de Ploërmel l'autorisation litigieuse était incomplet" et que, par conséquent l'autorisation préfectorale était entachée "d'un vice de procédure". Avec plusieurs dizaines de caméras de surveillance implantées sur son territoire, Ploërmel, commune de quelque 9.000 habitants, entendait être à la pointe de la prévention contre la délinquance. "Il s'agit de dissuader, d'éviter une dérive qui, une fois engagée, est difficilement contrôlable", avait indiqué à l'AFP en 2006 le maire UMP Paul Anselin, dont l'action a été dénoncée par des élus municipaux d'opposition et par le collectif "Ploërmel sans vidéos".

Source : le mensuel du golfe du Morbihan

lundi 28 avril 2008

Le sacre des caméras IP aux Etats-Unis

SCOTTSDALE, Arizona., 22 avril 2008—MultiMedia Intelligence confirme la croissance de près de 50% du nombre de caméras de vidéosurveillance "IP" aux USA et annonce que ce marché a effleuré les 500 millions de dollars. A peu près quatre fois le taux de croissance du marché global de la vidéosurveillance qui inclut aussi les caméras CCTV, les DVR, les NVR et les encodeurs IP.

MultiMedia Intelligence a aussi constaté que :

  • Les majors des technologies de l'information (IT) comme Cisco et EMC ajoutent de la dynamique à ce marché. Les spécialistes de la vidéo IP comme Axis Communications, IndigoVision, March Networks, Nice Systems et Verint surfent sur la vague de la caméra IP pour prendre de vitesse les constructeurs de caméras CCTV "conventionnelles". Tout celà accélère l'innovation produit.

  • Le marché des DVR ralentit pour céder le pas aux NVR qui constituent la catégorie clef en terme de croissance.

  • Les opportunités offertes aux fournisseurs de semi-conducteurs sont nombreuses et des acteurs comme Texas instruments et Techwell y ont établi une position solide dans leurs segments. Une pléthore de concurrents incluant Analog Devices, Aptina, NextChip, OmniVision, PentaMicro, Pixim et Stretch se positionnent dans les domaines en pleine progression du traitement, de la détection et de la compression video.



  • Les revendeurs d'équipement de sécurité et les revendeurs à valeur ajouté (VARs) ne sont en général pas experts en technologie IP. Ce manque d'expertise reste une barrière majeure à l'adoption des solutions IP par les utilisateurs finals.


Internet Protocol (IP)/Networked Video Surveillance Market: Equipment, Technology & Semiconductors

lundi 31 mars 2008

Worldwide video surveillance market to reach $46 billion in 2013

United States – The worldwide video surveillance market is experiencing strong growth, and is foreseen to reach from about $13.5 billion in total revenues in 2006 to $46 billion in 2013. Those figures include cameras, computers and storage, professional services, and hardware infrastructure: everything that goes into an end-to-end security system. According to ABI Research, the market being at a key inflection point—shifting from an analog-based industry to an entirely digital one drives this growth.

The widespread use of video surveillance in a variety of vertical markets such as retail, education, banking, transportation and corporate business has also contributed to the market’s growth. Added features, which do not necessarily address security issues, are also being developed. New facial recognition software that tracks a shopper’s eyeball movements as they view product displays, helps retail businesses to analyze shoppers’ behavior within the stores.

Source 

European video surveillance markets are more mature than those in North America. In the United Kingdom alone, 4.1 million surveillance cameras have already been installed. Massive deployments are also now taking place in North America and, in connection with the upcoming Olympics, in China.

But while digital technology offers advantages—higher resolution, easier searching and retrieval, and more efficient storage—many of the traditional security resellers of analog equipment are not yet comfortable with digital, and a massive retraining effort is going to be required.