jeudi 15 novembre 2007

La commission nationale de vidéosurveillance voit (enfin) le jour

Après la loi Pasqua et le décret Sarkozy, devant l'engouement de nos voisins Britanniques pour cet outil, il était légitime que la France se dote d'une cellule de coordination des initiatives de développement de systèmes de vidéosurveillance urbaine.
La prise de conscience de l'utilité indiscutable de la vidéosurveillance dans la sûreté urbaine remonte sensiblement à 2004, soit 10 ans après la création à l'initiative de M. Balkany, maire de Levallois Perret, d'un réseau de 96 caméras reliées au poste de police municipale par un réseau cablé analogique.
Pendant ces 10 ans, l'industrie du multimédia est passé de la vidéo analogique à la vidéo numérique. Les réseaux sont devenus informatiques avec un protocole de transport universel : tcp-ip. La compression vidéo MPEG-2 qui a permis le succès du DVD et de la TV satellite a été la première pierre de la vidéosurveillance informatisée moderne. Depuis 2004, la compression numérique de vidéo s'est lentement standardisé avec un format plus adapté à la transmission sur les réseaux informatiques, plus performante, moins gourmande en réseau : le MPEG-4.
Mais la course à l'évolution technologique ne connait pour l'instant pas de limite; comme le prédit la loi de Moore, la densité d'intégration des transistors sur les puces des processeurs et beaucoup de choses qui en dépendent, doublent chaque année. Le MPEG-4 est à peine stabilisé en tant que format que déjà , la résolution évolue vers le Haute Définition, le HD, avec des algorithmes de compression (codecs) plus performants répondant au nom de code H264 ou MPEG-4 AVC.
Devant cette fuite en avant qui caractérise toute l'industrie informatique, les villes ont à leur disposition une offre pléthorique d'équipements pour construire leurs systèmes de vidéosurveillance.
Les principaux volets d'un système sont les caméras, les équipements de compression, le réseau, le système informatique et le logiciel de contrà´le.
Ainsi on a pu voir depuis 2003 de grandes villes s'équiper en systèmes hétéroclites, issus de croisements de solutions de constructeurs de systèmes de vidéosurveillance, de développements à façon de sociétés de service, de réseaux analogiques ou numériques opérés par les collectivités ou leurs mandataires.

Mais dans ce brouhaha effervescent qui se structurait avec difficulté, bien peu déployaient une véritable vision de ce que les réseaux informatiques apportent vraiment à l'activité de vidéosurveillance, la fameuse capacité d'ubiquité qui permet de consulter la vidéo en plusieurs points du réseau simultanément. De nombreux systèmes continuaient à se comporter comme dans le passé analogique : un centre de surveillance unique pour l'ensemble des caméras.
Plus récemment en 2006, on a vu apparaitre dans les appels d'offre une préoccuppation grandissante pour les "standard" MPEG-4 et la diffusion "Multicast", la multiplication des pains qui permet qu'une vidéo soit vue par plusieurs personnes sans augmenter la consommation réseau. On a aussi pris la mesure de l'immense chantier qui reste à terminer pour arriver un jour à ce que la vidéo, comme un email écrit avec outlook et lu sur gmail, puisse être émise par une caméra alpha pour être visionnée par un logiciel oméga.
L'interopérabilité, à la base de la notion fondamentale de système ouvert est le grand chantier de la vidéosurveillance.
Néanmoins, il s'agit d'une problématique technique que le marché résoudra par la force des intérêts et de l'usage, tà´t ou tard.
La difficulté pour les collectivités réside aujourd'hui davantage dans la nécessité de combler le vide des procédures, des protocoles de sécurité, des usages, dres droits d'accès, des coopérations public-privé pour définir les nouveaux usages de la vidéosurveillance urbaine.
Souhaiter que la police ait un accès direct aux caméras des collectivités sous-entend crééer des unités de supervision dédiées missionnées spécialement pour ces tà¢ches.
Ainsi la mission qui se dessine pour la commission nationale de vidéosurveillance tient en trois points :
1) Rédiger un schéma directeur pour la rédaction des appels d'offre basés sur les standards en matière, vidéo, système et réseaux en mettant l'accent sur l'interopérabilité
2) Définir les usages de la vidéosurveillance ubiquitaire et les modalités du partage de l'information
3) Organiser le développement des nouveaux organes de gestion des systèmes interopérables

jeudi 12 juillet 2007

M-JPEG vs MPEG-4 : Les DVD ne sont pas en JPEG animé

En ces temps de prise de conscience de l'intérêt que représente la vidéosurveillance dans la protection des citoyens et des infrastructures, la question du format d'enregistrement, qui n'est pas abordée dans le décret Sarkozy de novembre 2006 (voir l'article sur ce site), est souvent posée.
Deux constatations s'imposent dans cette industrie de la vidéo qui regroupe sans exhaustivité la TV IP ou le broadcast vidéo (triple play des fournisseurs d'accès), la TNT, la vidéosurveillance et la vidéo grand public :
-Le MPEG-4 est en train de devenir le standard des formats d'encodage devant le MPEG-2 et le DV (il suffit d'ouvrir les magazines de vidéo pour s'en persuader) c'est à dire que les caméscopes et plus généralement les systèmes d'encodage vidéo (les systèmes qui produisent des fichiers de vidéo compressée) produisent majoritairement du MPEG-4 (maintenant MPEG-4 AVC ou H264).
C'est vrai pour chacun des segments de cette industrie.
- Ensuite, on constate que dans le domaine de l'image numérique et non plus de la vidéo, le JPEG reste le standard incontesté. Bien plus léger que le bitmap (10 à 20 fois plus léger selon la qualité de l'image recherchée) il permet d'obtenir un ratio qualité/poids très satisfaisant.

Chez les constructeurs d'équipements de vidéosurveillance, le H264 commence à arriver et l'AVCHD est encore rarissime. La vidéosurveillance en vidéo numérique reste encore majoritairement MPEG-4 ASP (704x576 points de résolution par image).
En vidéosurveillance pourtant, la caméra IP n'a pas toujours produit du MPEG-4. Elle a commencé par produire des flux d'images JPEG dans un format appelé le M-JPEG. Le constructeur Suédois Axis a grandement contribué à faire connaître cette technique de transmission vidéo "image par image" qui ressemble au procédé du cinéma argentique.
Rapidement cependant, on a constaté que les images JPEG en résolution CIF (352x288) avaient un poids raisonnable mais qu'il augmentait presque linéairement quand on passait à du 4CIF (704x576). De plus, le JPEG animé ne prévoit aucun mécanisme de synchronisation de l'image et du son.
L'industrie des Télécom a travaillé simultanément sur la compression différentielle (différences entre images consécutives) et sur la synchronisation du son pour définir des solutions de visioconférence, dont le cahier des charges est sur le plan de la compression et de la transmission, quasi identique à celui de la vidéosurveillance pour converger vers le H263.
L'industrie de la vidéo domestique a simultanément travaillé sur les formats de stockage des DVD et a accouché du MPEG-2.
L'industrie du broadcast vidéo sur IP est partie des résultats acquis pour transformer l'essai en transmettant la vidéo compressée en MPEG-4 à travers les infrastructures réseau modernes, bénéficiant tout à la fois des améliorations et des standardisations de l'ITU (Télécom), du MPEG (vidéo) et des réseaux IP.

Ainsi l'industrie a convergé vers le format H264 ou MPEG-4 AVC qui fusionne aujourd'hui les travaux de ITU et MPEG. Si l'on a gagné un format multimédia qui se transmet et s'enregistre de façon standardisé (et qui s'indexera en MPEG-7), on a perdu les images au bénéfice d'un "flux" vidéo.
Derrière cette opposition apparente, pourtant, l'information est préservée.
En effet, dans la compression MPEG-4 de qualité, la reconstitution de chaque image est possible dans les mêmes conditions de qualité que l'image JPEG correspondante qui aurait été prise si l'on codait le flux en M-JPEG. Pourtant la quantité d'information transmise est 2 à 4 fois moindre : la différence vient du fait que l'on a appliqué un algorithme complexe afin de tenir compte des mouvements et des redondances entre les images (redondances spatiales liées aux textures et temporelles liées aux mouvements).
Ainsi, dans le MPEG-4, la notion d'images par seconde correspond à la fréquence de reconstitution d'image alors qu'en JPEG elle correspond à la fréquence de transmission d'image.

Il n'y a donc pas lieu d'écarter le MPEG à cause de problématique de preuve, dés lors que la reconstitution des images JPEG est possible dans des conditions de qualité suffisante à partir du MPEG enregistré.

Il n'y a pas lieu non plus de jeter le MJPEG à la poubelle car ce format est bien adapté à des environnements ou le réseau est perturbé et o๠le nombre d'images par seconde est limité.

In fine, on remarque que les constructeurs de caméscopes tendent à résoudre leur quadrature de cercle en fournissant des modèles hybrides qui filment maintenant en true HD (1080 lignes) au format AVCHD (H264 1080 lignes) et permettent l'extraction de photos en 3 ou 4 Mégapixels de résolution et en JPEG. Voilà probablement une boule de cristal assez fiable pour deviner l'avenir en vidéosurveillance.

mardi 10 juillet 2007

La CNIL a son mot à dire dans la vidéosurveillance

Ne confondons pas délinquance et terrorisme.

Mais gardons à l'esprit que la liberté d'expression n'est pas l'impunité et qu'à défaut de multiplier les agents de police pour interpeller les gamins mal élevés, la vidéosurveillance intervient pour ceux-là comme un garde-fous de substitution. Par chance, elle représente aussi une entrave dans le travail de malfaisance des réseaux organisés.

La vidéosurveillance est un outil au service de notre confort. La CNIL veille à ce que les données personnelles qu'elle véhicule ne soient pas déviées, pas plus que les données bancaires, téléphoniques ou médicales qui existent en quantités bien plus importantes et depuis bien plus longtemps.

Il est important que la vidéosurveillance devienne un service public et puisse être déployée indifféremment du budget municipal, que les réseaux de communication contribuent à donner partout sur le territoire les mêmes outils aux forces de l'ordre pour faire respecter les principes élémentaires de l'éducation civique autant que lutter contre le crime organisé et les nouvelles formes de la guerre.

mardi 26 juin 2007

Sphinx Vision : il y a de la vidéosurveillance dans l'air

A l'heure ou France Telecom se prépare à céder 5% de son précieux capital pour financer la dette publique, les réseaux xDSL cèdent le pas aux transmissions hertziennes et Alvarion aide Sphinx vision à mettre en place une belle boucle locale en 802.11a pour 30 caméras supplémentaires au sein du réseau de vidéosurveillance urbaine de Epinay sur Seine.
30 caméras à 3Mbps par caméra, on dépasse déjà la limite de 54Mbps de collecte, il faut réfléchir un peu pour mailler le réseau.
L'essentiel est fait : le système est fonctionnel et s'intègre parfaitement à l'existant, prouvant que les réseaux hertziens ont leur mot à dire dans la vidéosurveillance urbaine.
Plus sur cette référence Sphinx Vision.

lundi 23 avril 2007

Qu'est-ce que le MPEG-21 ? En quoi peut-il être utile à la vidéosurveillance ?

MPEG-21 est un standard complet d'environnement de travail en cours de définition par le groupe de travail Moving Picture Expert Group (MPEG).
MPEG-21 s'attache surtout à la description du contenu d'un document multimedia, laissant la spécification des méthodes de compression et d'indexation aux standards MPEG-4 et MPEG-7.
Par contre, MPEG-21 fournit une description complète pour le contenu du document et les fonctions de recherche, d'enregistrement et de protection des droits d'auteur.

Sur ce dernier plan, MPEG-21 définit un langage de description des droits (Right Expression Language, REL) pour décrire les droits et royalties afférentes, la typologie des utilisateurs pouvant accéder au contenu et toutes les informations permettant le déroulement d'une transaction de commerce électronique sur le document dans le respects des droits d'auteur spécifiés.

Là encore, comme dans le cas du MPEG-4, il est vraisemblable que la vidéosurveillance ne reprendra qu'une partie du standard, notamment celle décrivant les droits d'accès et l'enregistrement, pour les besoins des fonctions d'exportation de séquence de preuve.

lundi 12 mars 2007

Le GPS et la personnalisation de la relation client

Norwich Union, filliale UK du groupe d'assurance Aviva vient de publier les résultats des essais d'une offre d'assurance personnalisée "à l'usage".
Visant à faire diminuer le montant de prime d'assurance, ou à l'adapter à la prise de risque effective de chaque assuré, la société propose l'instalation d'un "tracker" GPS dans le véhicule de l'abonné pour analyser les trajets et les horaires d'utilisation du véhicule et calculer la prime selon chaque trajet.
En décourageant l'utilisation du véhicule pendant les heures ou sur les trajets à risque élevé, la compagnie a constaté une diminution des accidents, notamment parmi les jeunes conducteurs.
On criera à l'atteinte répétée aux libertés individuelles, mais sont-elles atteintes réellement par ce type de suivi ? Les opérateurs téléphoniques et les fournisseurs d'électricité n'utilisent-ils pas les mêmes principes ?
Le problème se situe bien dans l'utilisation des informations et non dans leur stockage.

Comme en vidéosurveillance, la menace du big brother, agitée sur un plan de principe est bien malingre quand les données sont exploitées par des instances ou dans des conditions démocratiquement choisies et correctement surveillées.
Notre banque et notre assureur détiennent déjà beaucoup d'informations sur chacun de nous, et il n'y a pas de raison objective pour que cela cesse ou même ralentisse.

dimanche 18 février 2007

Création et compression

Toute création est un être vivant dont les gènes peuvent être découverts.
Par un processus de création inversée, il est possible de compresser la création dans son ADN original et de revenir à l'expression la plus simple de son existence.

lundi 22 janvier 2007

Les insuffisances de la télésurveillance

Dés 2001 le constat de l'insuffisance des moyens mis en oeuvre pour la télésurveillance est clair.
En préambule à la présentation de la technologie de télévidéosurveillance via le web, cette introduction dégage le cahier des charges de la levée de doute par l'image.

J'y étais ou le youtube du futur

A la convergence du GPS, du PDA, de la caméra et du téléphone se trouve le personal Interactor. C'est entendu depuis un bon moment déjà et l'évolution des téléphones intelligents s'inscrit totalement dans cette prévision. De nouveaux services, comme le GPS pour téléphone mobile de Orange apparraissent et donnent le la pour les générations à venir.
Dans les frémissements de la vidéo, Youtube a défrayé la chronique d'abord en se faisant racheter for cher par Google, mais surtout en ouvrant la voie, comme d'autres sites francophones comme www.dailymotion.com à une génération de publication de vidéo par le plus grand nombre qui sera bientà´t possible depuis les téléphones portables.
Alors que peut-on espérer de plus ? La réponse est simple : nous désirons enregistrer le plus possible de détails sur chaque instant. C'est le coté artistique de la démarche média, qui en figeant un aspect de la réalité sur un support digital, agit comme un aiguillon dans le talon du temps qui passe.
On a enregistré l'image, puis le son. On n'a pas encore enregistré les coordonnées GPS des films que l'on tourne. Or c'est important et même fondamental, comme preuve ou simple complément d'information.

Geolocalisation images picasaAu moment o๠j'écris, la formidable équipe de développement de Google a déjà intégré à son gestionnaire d'images et de vidéos gratuit, Picasa II, un menu de géolocalisation pour associer un souvenir visuel à sa localisation géographique sur la mappemonde virtuelle vertigineuse et envoutante qu'est Google Earth...

On peut inférer assez simplement que la prochaine technologie nomade enregistrera les coordonnées GPS avec l'image et permettra l'indexation automatique dans Google Earth. On pourra consulter ses photos par date, par catégorie ou encore par localisation géographique. Voilà , j'y étais.

lundi 8 janvier 2007

Normes techniques des systèmes de vidéosurveillance

J.O. 233 du 7 octobre 2006

Ce document peut également être consulté sur le site officiel Legifrance


Arrêté du 26 septembre 2006 portant définition des normes techniques des systèmes de vidéosurveillance
NOR : INTC0600806A

Le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire,

Vu la loi no 95-73 du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation modifiée relative à la sécurité ;

Vu le décret no 96-926 du 17 octobre 1996 relatif à la vidéosurveillance pris pour l'application de l'article 10 de la loi no 95-73 du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation relative à la sécurité, modifié par le décret no 2002-814 du 3 mai 2002 pris pour l'application de l'article 21 de la loi no 2000-321 du 12 avril 2000 et relatif aux délais faisant naître une décision implicite de rejet et par le décret no 2006-665 du 7 juin 2006 relatif à la réduction du nombre et à la simplification de la composition de diverses commissions administratives,

Arrête :


Article 1




Les caméras sont réglées, équipées et connectées au système de visualisation et, le cas échéant, au système de stockage, de façon que les images restituées lors de la visualisation en temps réel ou en temps différé permettent de répondre aux finalités pour lesquelles le système de vidéosurveillance a été autorisé.
C'était bien de le dire, les caméras doivent être opérationnelles.

Les caméras présentent les caractéristiques techniques adaptées aux conditions d'illumination du lieu vidéosurveillé.

Les réseaux sur lesquels transitent les flux vidéo offrent une bande passante compatible avec les débits nécessaires à la transmission d'images de qualité suffisante pour répondre aux finalités pour lesquelles le système de vidéosurveillance a été autorisé.
Il fallait aussi le préciser, ici nous prenons pleinement la mesure de l'intégration des réseaux IP dans la vidéosurveillance.

Les réseaux sur lesquels transitent les flux vidéo prennent en compte la sécurité de ces derniers, garantissant leur disponibilité, leur confidentialité et leur intégrité.

Article 2




Le stockage des flux vidéo est réalisé sur support numérique pour les systèmes de vidéosurveillance comportant huit caméras ou plus. Ce stockage peut également être réalisé sur un autre type de support. Le stockage des flux vidéo est réalisé sur support analogique ou numérique pour les systèmes de vidéosurveillance comportant moins de huit caméras.
Ce passage est sensiblement inutile.

Tout flux vidéo enregistré numériquement est stocké avec des informations permettant de déterminer à tout moment de la séquence vidéo sa date, son heure et l'emplacement de la caméra.
A noter que la datation n'est pas forcément explicite, c'est à dire incrustée dans l'image. Elle peut être interne au format informatique de données utilisé pour le stockage des fichiers de vidéo.

Pour les systèmes à enregistrement analogique des flux vidéo, un dispositif permet de déterminer à tout moment la date, l'heure et l'emplacement de la caméra correspondant aux images enregistrées.
Dans le cas d'un enregistrement analogique, c'est la même chose mais l'information est remplacée par un dispositif.

L'enregistrement numérique garantit l'intégrité des flux vidéo et des données associées relatives à la date, à l'heure et à l'emplacement de la caméra.
i.e; pas de modification du flux vidéo lors de l'enregistrement. Attention, une incrustation d'horodatage peut être interprétée comme un masquage...

Les flux vidéo stockés issus des caméras qui, compte tenu de leur positionnement et de leur orientation, fonctionnent principalement en plan étroit, à l'exclusion de celles de régulation du trafic routier, ont un format d'image supérieur ou égal à 704x576 pixels. Ce format pourra être inférieur si le système permet l'extraction de vignettes de visage d'une résolution minimum de 90x60 pixels.
Le format 704x576 ou 4SIF est la plus haute résolution disponible sur les encodeurs de vidéosurveillance à ce jour. Seule la HD, passant à 1080 pixels permettra des images de résolution supérieure.

Les autres flux vidéo stockés ont un format d'image supérieur ou égal à 352x288 pixels.
Résolution SIF.

Une fréquence minimale de douze images par seconde est requise pour l'enregistrement des flux vidéo issus de caméras installées pour une des finalités mentionnées au II de l'article 10 de la loi du 21 janvier 1995 susvisée, à l'exclusion de celles de régulation du trafic routier, et qui, compte tenu de leur positionnement et de leur orientation, fonctionnent principalement en plan étroit et filment principalement des flux d'individus en déplacement rapide.

Pour l'enregistrement des autres flux vidéo, une fréquence minimale de six images par seconde est requise.

Le système de stockage utilisé est associé à un journal qui conserve la trace de l'ensemble des actions effectuées sur les flux vidéo.

Pour les systèmes numériques, ce journal est généré automatiquement sous forme électronique.

Article 3




Les flux vidéo sont exportés sans dégradation de la qualité :
La vidéo exportée ne subit pas d'altération.

Pour les systèmes de vidéosurveillance utilisant la technologie analogique, un dispositif détermine la liste des flux exportés indiquant la date et l'heure des images filmées, leur durée, l'identifiant des caméras concernées, la date et l'heure de l'exportation, l'identité de la personne ayant réalisé l'exportation.

Pour les systèmes de vidéosurveillance utilisant la technologie numérique, un journal électronique des exportations, comportant les informations citées à l'alinéa précédent, est généré automatiquement.

Le système d'enregistrement reste en fonctionnement lors de ces opérations d'exportation.

Le support physique d'exportation est un support numérique non réinscriptible et à accès direct, compatible avec le volume de données à exporter. Dans le cas de volumes importants de données à exporter, des disques durs utilisant une connectique standard pourront être utilisés. Pour les systèmes numériques de vidéosurveillance, un logiciel permettant l'exploitation des images est fourni sur support numérique, disjoint du support des données.
La relecture des données exportées est effectuée par un logiciel player indépendant de la vidéo.

Le logiciel permet :

1° La lecture des flux vidéo sans dégradation de la qualité de l'image ;

2° La lecture des flux vidéo en accéléré, en arrière, au ralenti ;

3° La lecture image par image des flux vidéo, l'arrêt sur une image, la sauvegarde d'une image et d'une séquence, dans un format standard sans perte d'information ;

4° L'affichage sur l'écran de l'identifiant de la caméra, de la date et de l'heure de l'enregistrement ;

5° La recherche par caméra, date et heure.

Il est important de noter qu'à ce point de l'arrêté, il y a une totale confusion entre la consultation de la vidéo exportée et la consultation de la vidéo enregistrée. Les logiciels permettant le visionnage de la vidéo dans les deux cas sont totalement distincts. Dans le cas du visionnage de la vidéo enregistrée, les fonctions importantes sont les fonctions de recherche et d'affichage multi-caméras. Par contre, le visionnage de la vidéo exportée ne requiert rien de plus qu'un "player" évolué permettant l'arrêt sur image, la lecture arriêre et la validation de l'authenticité de la séquence.

Article 4




Le directeur général de la police nationale et le directeur général de la gendarmerie nationale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 26 septembre 2006.


Nicolas Sarkozy

Reportage télévisé sur TF1 en mai 2005

La solution déployée par Sphinx Vision est encore une fois plebiscitée à la télévision. Elle repose sur le standard de compression MPEG-4 et utilise le réseau sDSL urbain de Epinay sur Seine.

dimanche 7 janvier 2007

Vidéosurveillance urbaine sur réseau sDSL en 2004

En juillet 2004, Epinay sur Seine recherchait la solution pour sa vidéosurveillance urbaine.
Gràce à la technologie de Sphinx Vision, enregistrement et visualisation via navigateur Internet, les premières caméras furent installées dés novembre 2004.
Ce reportage filmé lors du salon des maires et des collectivités locales, sur le stand de France Télécom, en novembre 2004, présente l'activité de Sphinx Vision et positionne déjà l'analyse vidéo comme la prochaine étape des technologies de vidéosurveillance.