mardi 2 juin 2009

IP video interoperability : standards evolution

Since 2007 interoperability has been the moto for IP video industry.

Talking about open systems in security is "une gageure" but as convergence overwhelms everybody, from manufacturers to customers, it becomes clear that big fish will not get trapped in closed solutions nets.

Among the paths to interoperability, it seems obvious to the specialist that not only codecs and telemetry need to be standardized, there is a whole new range of video analytics application waiting to be developped on the ground layed by open and shared event detection APIs.

The ONVIF consortium, launched by majors SONY, BOSCH and AXIS has been very active and begins to expect results from its ongoing work sessions :














28-05-2009
ONVIF is ready for global interoperability

San Ramon, CA (USA)

ONVIF (Open Network Video Interface Forum) releases its test tool and conformance process, strengthening its position as the leading standardization initiative for network video products. The release makes it possible for product manufacturers who have joined ONVIF to declare conformance to the ONVIF specification.

"It is now only a question of time before we see the first ONVIF conformant products on the market," says Stefan Alfredsson at Axis Communications, chairman of ONVIF's communication committee. "The core specification and test specification, which were published at the end of 2008, enabled interested parties to prepare their products for the common interface. Today's release of test tool and conformance process makes it easy to verify interoperability and allows companies to market ONVIF conformant products."

"This is a significant milestone for the industry and for the more than 55 members of ONVIF," says Simon Harris at IMS Research. "With the rapid market growth of network video products, the need for a standardized interface has become more and more evident. The release of standards by industry groups such as ONVIF will undoubtedly accelerate the migration to network video. The real benefits will show when there are several ONVIF conformant products on the market, facilitating the implementation and use of various vendors' equipment in the same surveillance system," Simon Harris says.

Interoperability has been a cornerstone of ONVIF since the organization was founded by Axis, Bosch and Sony in 2008. "It is quite clear that the security market wishes for a single global interface standard," says Stefan Alfredsson. "And it takes more than a specification to achieve true interoperability. Therefore we have put a lot of effort into making it easy for integrators, manufacturers and software vendors to implement the ONVIF interface and verify conformance to the specification. Today we see the result of these efforts."

Source : http://www.securityworldhotel.com/int/news.asp?tp=1&id=45273&nm=1&NewsDate=28-05-2009


mardi 19 mai 2009

Transports collectifs individualisés

En décembre 2006 j'avais écris un bref article sur ce que devait être ces transports individuels gérés de manière collective.article_robo-taxi_1_suk4q_69-300x204
La centralisation des transports urbains a conduit sur un siècle à développer des environnements artificiels et anxiogènes au sein des villes. Les réseaux de transports publics sont des lieux de promiscuité forcée, mais de véritables passages obligés pour se déplacer sans subir les attentes de la circulation.
Par opposition, l'utilisation de la voiture, moyen individuel de transport permet d'échapper à la rencontre indésirée avec la foule en s'isolant mais atteint les limites de sa viabilité par le nombre d'individualités en circulation et la pollution qu'elle génère.

De nouvelles solutions, basées sur la technologie informatique et les systèmes de radio navigation pourraient constituer une alternative valable ces deux solutions, pour la circulation urbaine.
On imagine facilement l'utilisation d'une flotte exclusive de véhicules individuels ou familliaux géolocalisés et guidés par une informatique centrale. Ces véhicules seraient à la disposition du public pour les amener automatiquement d'un point à un autre de la ville.
L'utilisation d'un système de transports publics massivement distribué mais organisé par une intelligence centrale a de nombreux avantages :

  • Minimisation des attentes et des temps de transport.

  • Déplacements "porte à porte"

  • Optimisation de la circulation

  • Sécurité

  • Qualité du transport


En contrepartie, les habitants de la ville devraient renoncer à utiliser leurs véhicules personnels qui pourraient être laissés dans de vastes parkings périphériques à la ville.
La difficulté principale réside dans la mixité des espaces de mouvement o๠se croisent les piétons et les véhicules et dans la prévention des collisions entre véhicules. Cette difficulté peut être résolue par le recours à des radars et à la vision artificielle en complément de systèmes de guidage au sol. Quelque soit la solution retenue, elle sera plus fiable que le libre arbitre des conducteurs irrespectueux des piétons, avec ou sans mauvaise volonté.

L'utilisation des véhicules collectifs individualisés est la solution ultime à l'automatisation du trafic dans les grandes zones urbaines. Elle ne remet pas en question la création d'une gamme de confort et de services professionnels. On en trouve un exemple dans le film futuriste "Total recall".

Il semble que le "mème"  (cf. Daniel Denett) continue à se propager car un jeune designer vient de concevoir une version de ces véhicules futuristes qui parsèmeront bientôt les rues de nos mégapoles.

robo-taxi_2_q6mha_69robo-taxi_3_ioozn_69Je suis tenté d'ajouter aujourd'hui que ce type de véhicules ne saurait fonctionner uniquement sur la base d'un guidage GPS centralisé. Il se doit de disposer de capteurs de proximité et d'un système de vision artificielle afin de s'adapter à son environnement. A suivre...

lundi 22 décembre 2008

Pelco joins Cisco technology developer program

Clovis, California (USA)


Pelco has joined the Cisco Technology Developer Program as part of the program's Industrial Wireless Solution category. In addition, Pelco's Spectra IV IP and IP110 Series cameras have successfully completed interoperability testing with the Cisco 1520 Mesh Access Point.


The Cisco Technology Developer Program unites Cisco with third-party developers of hardware and software to deliver tested interoperable solutions to joint customers. Members of the program share Cisco's strong commitment to customer service and satisfaction and are required to undergo interoperability testing based on criteria set forth by Cisco. With Cisco Technology Developer Program member offerings such as the Spectra IV IP and IP110 Series, customers can more quickly deploy a broad range of Cisco Compatible business applications that can enhance the capabilities, performance, and management of their Cisco network.

My comment : IP convergence also applies to Manufacturers.  Industrial IP networks in video surveillance are key. Secure network operation lay the ground for optimal behavior of deployed equipments and allow distributed software processing. See also Hirschmann industrial network offers in this context.

mardi 2 septembre 2008

Ne pas confondre télésurveillance et vidéosurveillance

Ne les confondont pas cependant car la vidéosurveillance requiert l'usage de murs d'images et suppose des procédés d'enregistrement à des niveaux de qualité bien spécifiques et hors d'atteinte des nouveaux systèmes de levée de doute vidéo pour la télésurveillance. Il s'agit donc d'un rapprochement mais certainement pas encore d'une fusion.

Pour comprendre mieux la problématique de la télésurveillance vous pouvez lire cet article.

Des domaines d'activité concernés en premier lieu par la nouvelle télésurveillance


La vidéo ci-dessous donne un aperçu de la qualité des images reçues d'un système d'alarme avec caméras intégrées dans les détecteurs d'intrusion. C'est suffisant pour comprendre qu'il faut envoyer la police sur le site et en ce sens, cela répond parfaitement au besoin de la levée de doute vidéo.Ce type de levée de doute a une valeur importante : en effet elle permet à l'opérateur de télésurveillance de prendre l'initiative d'appeler les forces de l'ordre directement, sans passer par le coûteux appel à une société de gardiennage qui va faire une intervention sur site pour valider qu'il est bien nécessaire d'envoyer la police. Tout le monde y gagne : l'intrus est appréhendé rapidement et les dégats sont moindres, l'intervention de la police est gratuite là où une société privée facture de 50 à 100 euros pour le déplacement de ses intervenants.

Les chantiers de construction sont des utilisateurs de premier rang pour ces nouvelles solutions de télésurveillance avec levée de doute vidéo. Ils sont en effet victimes des voleurs de cuivre et des dégradations gratuites. Si vous cherchez une solution économique pour votre chantier de construction, remplissez le questionnaire ici.



Exemples de vidéos envoyées via le réseau mobile GPRS par des caméras intégrées à des détecteurs d'intrusion

La levée de doute vidéo sans fil en extérieur est disponible, n'est-ce pas de la vidéosurveillance ?

Depuis longtemps on attendait le mélange de la télésurveillance et de la vidéosurveillance mais ces deux là n'étaient pas faits pour s'entendre.

Deux industries, deux modèles de business, deux types de besoins.

Pourtant c'est la sécurité qui est en jeu dans les deux cas, à tel point qu'on les confond.

Parlez télésurveillance à un béotien, il s'imaginera qu'il y a des caméras dans l'affaire !

La vidéosurveillance : de la vidéo vers la gestion d'alarme


C'est compliqué : la vidéosurveillance est basée sur l'usage des caméras (avec des microphones quelquefois). Grâce aux réseaux informatiques elle permet de voir et d'entendre à distance ce qui se passe, en temps réel sur les lieux surveillés.

Aujourd'hui, grâce aux avancées de l'analyse des images (Vidéo Surveillance Intelligente) par les ordinateurs, la vidéo peut servir à générer des alarmes, par exemple en détectant un mouvement vers la droite dans une zone bien définie de l'image. De plus, des systèmes de détection d'intrusion et de contrôle d'accès peuvent être couplés aux caméras et envoyer des alarmes via les réseaux utilisés pour la vidéo et l'audio.

Tout cela fonctionne mais les contraintes sont encore importantes et résident principalement dans le besoin de bande passante réseau (grosseur du tuyau) et le besoin d'alimentation électrique de tous les équipements.

Pour autant, si on s'en donne les moyens ci-dessus, on peut surveiller à distance en vidéo et avec la réception des alarmes, dans un PC de vidéosurveillance.

La télésurveillance : des alarmes vers la gestion de la vidéo


Oui, à l'inverse, la télésurveillance qui existe depuis plus de vingt ans consiste à disposer des détecteurs de présence dans les lieux à surveiller et à transmettre les alarmes vers un centre de contrôle ou un opérateur va "traiter l'alarme".

La télésurveillance a utilisé le réseau téléphonique historique pour la transmission de ses alarmes et aujourd'hui, elle utilise aussi le réseau de téléphonie mobile, plus pratique car sans fil. Son gros inconvénient tient à la pauvreté des informations transmises lors d'une intrusion. Car jusqu'ici le réseau téléphonique n'autorisait pas un débit adapté au transfert d'image ou de vidéo. Dans le meilleur des cas, l'opérateur reçoit sur son "frontal" une alarme venant de la zone "X" du site "Y". Il s'empresse alors de dérouler les consignes d'alarme, sans "voir" ce qui se passe sur le site.

La télésurveillance grand public, qui s'adresse aux PME et aux particuliers a par ailleurs des contraintes de coût qui ont bridé son évolution technologique. Ce n'est qu'aujourd'hui, en 2008 que l'on voit apparaitre sur le marché des solutions incorporant des caméras dans les détecteurs de présence. Attention, il ne s'agit pas de caméras de vidéosurveillance, leur résolution (nombre de points) est limitée et l'image est encore en noir et blanc. Mais quoi, elles ont une autonomie de plusieurs mois et transmettent un petit film vidéo à l'opérateur de télésurveillanec quand leur détecteur est activé.

Ainsi s'accomplit le rapprochement de la télésurveillance et de la vidéosurveillance, la première venant de la distance et de l'alarme, la seconde du local et de la vidéo. Certains n'ont pas eu peur de créer un néologisme pour aider cet accouchement difficile : "télévidéosurveillance".