mercredi 30 novembre 2005

Le marché des bases de règles

Une bonne nouvelle pour la société ILOG, consacrée pour la seconde fois par IDC reine des bases de règles.

ILOG reconnu leader des Systèmes de Gestion de Règles Métier pour la deuxième année consécutive

MOUNTAIN VIEW, Calif. et PARIS – le 30 novembre 2005 – Une récente étude publiée par le cabinet International Data Corporation (IDC) positionne ILOG comme le premier éditeur mondial de systèmes de gestion de règles métier (BRMS) en termes de part de marché pour 2004. Dans cette nouvelle étude intitulée “Worldwide Business Rules Management Systems 2005-2009 Forecast and 2004 Vendor Shares», le cabinet IDC identifie les BRMS comme des éléments clé d'une infrastructure applicative, correspondant à un segment de marché en forte croissance qui devrait, selon eux, atteindre 304,5 millions de dollars d'ici 2009, avec un taux de croissance composite annuel de 16,6 %.

Un peu d'histoire :
Dans les années 1970 ont été créés les premiers systèmes à base de règles appelés alors "systèmes experts". Ils avaient les avantages et les inconvénients des experts, efficaces sur leur sujet mais restreints dans leur contexte... Ils ont d'ailleurs été très critiqué assez tà´t pour cela par un certain Dreyfus dans son excellent ouvrage "Intelligence Artificielle. Mythes et Limites".
De fait tout le monde s'est laissé abuser, y compris et surtout nos amis japonais qui avaient la faiblesse de penser faire penser l'ordinateur de "cinquième génération" dès les années 80.
On a révisé la copie et vers les années 90, après l'excitation passée sur les réseaux de neurones, on a recommencé à s'intéresser aux règles mais cette fois, en les incorporant à des ateliers de création d'application. C'était la grande époque des "Générateurs de systèmes", Inférence ART, Neuron Data, Gensym G2, ...
Hélas pour ces acteurs, la loi des systèmes ouverts a joué en leur défaveur et la suprématie des langages de programmation standards (C, C++) l'a emporté sur les les idiosyncraties des environnements de développement.
C'est en incorporant les règles cette fois dans les applications métier elles-mêmes, sous la forme d'agents intelligents, qu'elles ont pu prouver l'indiscutable souplesse, l'"agilité" qu'elles confèrent au développement et à la maintenance des applications.
Les applications les plus susceptibles d'accueillir des règles sont les processus de contrà´le-commande, les superviseurs et les corrélateurs d'événements (surtout dans le domaine des réseaux télécoms) mais aussi et c'est aujourd'hui le marché principal, dans le domaine de la finance et de l'assurance ou les règles sont omniprésentes.
On a donc évolué rationnellement depuis 2000 vers des systèmes de gestion de ces règles métier, "business rules", bien nommés les BRMS par le marché réceptif.
Il reste maintenant à observer comment le monde des bases de données et le monde des règles va fusionner car les bases de données ont inventé les "triggers" et les procédures stockées" dès les années 90 et ne sont pas prètes à les abandonner au profit de systèmes externes. A moins que le marché et la loi des systèmes ouverts n'exigent le contraire...

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