mardi 30 novembre 2010

Internet Eyes, à pas de fourmie

Le premier rapport d'activité de Internet Eyes vient d'être publié, montrant une activité qui démarre et mérite d'être suivie avec attention sur les prochains mois.

Pour l'instant néanmoins, la société anglaise au sortir d'une année d'attente d'autorisation d'exercice de son activité de vidéosurveillance sur internet par des opérateurs indépendants gérés par un système informatique central en ligne, connait un démarrage plutôt discret.

Qu'on en juge :  477 alertes en un mois dont seulement une conduisant à la capture d'un voleur à l'étalage dont le butin s'élevait à ... 79.99 £.

Sachant que la prime mensuelle au meilleur surveillant est de 1000 £ et que chaque vidéosurveillant paye 4 £ par mois pour avoir le droit d'utiliser la plate-forme de co-veillance de Internet Eyes, sachant que les coûts opérationnels de Internet Eyes s'élèvent entre 10 000 et 20 000 £ par mois ... ...

vendredi 10 septembre 2010

LOOPSI 2: Telle est la LOI !

Le Sénat a finalement adopté vendredi soir le projet de loi sur la sécurité Loppsi 2, qui intègre notamment les mesures sécuritaires annoncées par Nicolas Sarkozy le 30 juillet dernier à Grenoble et la possibilité (Article 17) pour les entreprises privées d'effectuer le visionnage des caméras sur la voie publique pour le compte des collectivités territoriales . Le texte a été adopté par 177 voix contre 153. L'UMP et Union Centriste ont voté pour. Le PS, les Verts, communistes et radicaux de gauche ont voté contre.

jeudi 9 septembre 2010

Internet Eyes : A new Business Model for co-veillance

Have you noticed by the beginning of this month that UK firm "Internet Eyes" has eventually started its business ?
It offers ip camera owners who do not fear to be watched, a whole bunch of hungry viewers who are rewarded when they notice anything like a theft, a fraud or delictual activity.

That initiative starts the era of massively multi camera systems as the core of new security business models, extending the principle of neighbourhood co-veillance to large and anonymous redundant and systematic video alert detection. It enables IP cameras to become real security tools.
Nevertheless, this model strikes security industry habits, replacing remote surveillance professional operators with anybody registered as a viewer on the internet Eyes platform.
Interesting to follow up on that and see what's going to come out of it after a while.
As Internet Eyes has setup strict policies to filter out amateurism and abuse from its viewers population, I would not be surprised if it turned rapidly into a highly skilled distributed team adressing one of the hottest issues of the moment : turning cameras into a real crime prevention and reduction tool.

Do you think that model will make it through the market ?
have you spotted other competitive initiatives ?

Vidéosurveillance Infos : coopération public privé

Incontournable site dans le PVF (Paysage de la Vidéoprotection Français) Vidéosurveillance Infos est une source intarissable et très à jour d'informations et de documents textuels et vidéo sur la progression encadrée de la vidéoprotection en France.
On y retrouve des éléments de réflexion sur la coopération public privé dans les nouveaux services de vidéoprotection qui ne manquera pas de revenir dans les gros titres si la LOPPSI 2 entérinée cette semaine par le Sénat permet aux opérateurs privés d'exercer une activité de visionnage de caméras sur la voie et les transports publics.
En effet, cette loi renferme le germe d'une définition des processus de coopération qui articuleront la prévention situationnelle :

  1. la détection des événements,

  2. l'intervention des sociétés de sécurité,

  3. l'intervention des forces de l'ordre


Encore une fois le parallèle avec la télésurveillance est immédiat, la vidéoprotection se présentant comme la version la plus moderne de la télésurveillance, dotée de la capacité de levée de doute visuelle permanente.
Comme à l'époque des discussions sur la télésurveillance bancaire, la vidéoprotection fera l'objet d'échanges animés mélant la nécessité de la réponse, l'exigence de légitimité de l'appel aux forces de l'ordre et la gestion tendu des effectifs de police et de gendarmerie sur le terrain.
Néanmoins le lieu de l'action a changé, il est passé de l'agence bancaire privée à la voie publique. Les enjeux sont variés et la situation complexe.
La coopération des différents acteurs nécessite maintenant un lieu unique de décision.

lundi 28 juin 2010

Séminaire aux îles Kerkennah (Tunisie)

Pour sa 3ème édition, l'Ecole Pour La Recherche Appliquée Tunisienne s'est concentré sur la vidéosurveillance industrielle et sécuritaire.

Un moment très agréable de partage et de mise au point sur la recherche française en matière de vidéosurveillance intelligente (video analytics) et d'analyse de scènes pour la conduite automatisée ou les processus de sécurité embarqués...

Personal Interactor a présenté un session inaugurale sur l'Etat de l'art en vidéosurveillance sur IP qui a été suivie de sessions scientifiques d'une grande richesse qui augurent des résultats encourageants en reconnaissance faciale et reconnaissance d'individu en environnement massivement multi caméras.

lundi 31 mai 2010

L'évolution de la technologie

Ce passage est extrait du rapport complet "les 10 premières années du millénaire en vidéoprotection, guide pour les 10 prochaines années" disponible prochainement.
I L’EVOLUTION DE LA TECHNOLOGIE
I.1 LES SYSTEMES OUVERTS SONT LE FUTUR DE LA VIDEOSURVEILLANCE
Depuis les années 80 l'informatique a évolué en suivant la logique des systèmes ouverts, selon quelques principes simples qui ont permis la percée de la mini-informatique et de la micro-informatique en substitution des systèmes centraux dits "propriétaires".
Basés sur les standards par opposition aux systèmes propriétaires, le système opératoire Unix et le protocole de communication IP se sont imposés en permettant l'interopérabilité de machines construites par une grande diversité de constructeurs.
Trois principes majeurs définissent les systèmes ouverts :
• L'interopérabilité est la capacité d'un système à coopérer avec d'autres systèmes basés sur le même standard.
• La portabilité est la capacité d'un système à s'exécuter sur des plateformes matérielles de différentes natures.
• La scalabilité est la capacité d'un système à croitre sans subir de modifications de son mode opératoire
La vidéosurveillance est devenue depuis 2000 une application particulière de l'informatique et les principes élémentaires des systèmes ouverts s'appliquent à cette discipline :
• L'interopérabilité est nécessaire afin que les systèmes indépendants puissent coopérer et que la centralisation de la surveillance puisse être envisagée.
• La portabilité est nécessaire afin qu'un grand nombre d'équipements de profils différents issus de constructeurs variés puissent coopérer au sein d'un même système.
• La scalabilité est nécessaire afin que l'accroissement du nombre de caméras ne nécessite pas d'aménagements particuliers et n'impose pas de surcoûts particuliers.

Si tcp-ip a été le standard clef pour le développement des systèmes ouverts informatiques en réseaux, séparant en 7 couches de l'International Standard Organisation (ISO) les étapes des échanges entre deux machines, le MPEG-4 AVC ou H264 représente l'aboutissement des efforts de la communauté scientifique en matière de compression et de transmission de vidéo entre des machines.
MPEG-4 AVC représente l'effort de standardisation autour duquel se concentre toute l'industrie de la vidéo, le broadcasting (TNT), la TV sur IP, la vidéo de salon (Blue Ray), la vidéoconférence et bien sûr la vidéosurveillance.
Pour autant, la vidéosurveillance en réseaux nécessite avant tout le maintient opérationnel d'un réseau de transport IP approprié et sa supervision. Il est donc important de prendre la mesure de l'importance de la gestion du réseau et de son administration au sein du système global de vidéosurveillance.
Suite...

lundi 12 avril 2010

Vidéosurveillance et Art


Cette vidéo a été montée à partir d'enregistrements de 180 caméras de surveillance d'un centre commercial.
Auteur : David Valentine

mardi 6 avril 2010

Personal Interactor is now on Twitter

Blogs are no longer the place where you can get fresh information! Well, I mean we could probably assume that fresh information could be available in blogs, but it wouldn't be found. After a little while, the fresh info would then turn into something nobody would read.
Fresh info needs to be pointed at.
Fresh info is now on twitter !


(Older info can still be found on ziki)

vendredi 26 mars 2010

Table ronde de l'IREST le 16 février 2010




[caption id="attachment_234" align="alignright" width="400" caption="croissance du parc de caméras en France 2010 - 2015"]croissance du parc de caméras en France 2010 - 2015[/caption]

Présentation en trois volets sur la vidéosurveillance en France


effectuée à l'occasion de la table ronde de l'Institut de Recherches Economiques et Sociales (IREST) sur les Télécommunications sur le thème "Libertés publiques, libertés privées sur Internet: où va la France ?"


Historique


Depuis 1968 et le film de Kubrick, 2001, on a appréhendé les deux faces de la vidéosurveillance.


Bienveillante d'abord dans son rôle protecteur de surveillance, inquisitrice aussi dans sa capacité à attenter à nos libertés individuelles et à notre vie privée par la présence de caméras dans nos espaces de vie.


Les années 70 et 80 ont vu se développer les systèmes de vidéosurveillance en circuit fermé télévisé avec une appétence forte des pays anglosaxons et un développement particulièrement important au Royaume Uni ou l'on compte aujourd'hui plus de 4,5 Millions de caméras.


Basés sur les circuits vidéo fermés, les réseaux de vidéosurveillance Anglais sont nombreux et hétérogènes. Ils représentent une réponse progressive à l'insécurité par accumulation de systèmes hétérogènes, sans possibilité d'interconnexion.


A partir de la fin des années 90, le marché a produit des caméras capables de transmettre leurs images sur les réseaux informatiques (internet), provocant une rupture dans l'échelle et l'usage des systèmes de vidéosurveillance et la convergence de la vidéosurveillance vers l'informatique et les réseaux.


En 2004 le monde de la vidéo grand public et celui de la vidéosurveillance se sont rejoints sur l'utilisation d'une technologie commune de compression vidéo, le MPEG-4, permettant le développement accéléré de la vidéo sur les réseaux pour des usages très diversifiés allant de la vidéosurveillance à la télévision numérique terrestre, passant par les caméscopes et les appareils photos numériques. En 2007 les organismes de normalisation se sont rejoints à leur tour autour d'une version optimisée du MPEG-4 appelé MPEG-4 AVC ou H.264, ouvrant la voie au développement massif de la vidéo sur Internet autour de sites de partage comme Youtube (Google) et consacrant l'informatisation de la vidéo et partant, de la vidéosurveillance.



Le parc de vidéosurveillance français


En franque la vidéosurveillance se développe dans le cadre législatif de la LOPS du 21 janvier 95 dite loi Pasqua, complétée en mars 2004 et janvier 2006. Dés le départ, le législateur met en balance le développement des implantations de caméras avec le potentiel d'atteinte aux libertés individuelles qu'il représente. L'installation de caméras sur la voie publique et dans des lieux recevant du public est soumise à autorisation préfectorale. Une déclaration à la CNIL est rendue indispensable dés lors qu'il y a enregistrement d'images par une personne morale privée. La conservation des enregistrements est limité à 30 jours.


Tous les ans, les services préfectoraux transmettent à la CNIL la liste des demandes d'autorisation.


Le système de demande d'agrément n'a pas été systématiquement respecté puisque l'on compte aujourd'hui près de 400 000 caméras déclarées et l'on estime le parc français à près de 1,5 Millions de caméras. Les raisons en sont les interprétations variables du rôle de la CNIL et certaines lenteurs administratives qui ont pu survenir et favoriser le développement de systèmes hors du cadre légal établi.


La vidéosurveillance des transports publics et des établissements publics représente 75 000 caméras et la surveillance de la voie publique plus de 20 000 caméras sur plus de 1600 communes.



Le sentiment des Français au sujet de la présence des caméras a évolué. Un sondage IPSOS/CNIL de 2008 montre que sur un échantillon de 1000 personnes majeures, plus de 70% se disent favorables à la présence de caméras si cela peut contribuer à leur sécurité sans attenter à leur vie privée.


Le constat par le gouvernement de l'insuffisance du développement de la vidéosurveillance et de l'implantation parfois aléatoire des caméras par les collectivités a conduit dés 2007 à la création de la commission nationale de vidéosurveillance présidée par M. Philippe Melchior.


Sous l'impulsion de Mme Michèle Alliot-Marie alors Ministre de l'Intérieur, il a été fixé comme objectif de tripler le parc de caméras sur la voie publique, prévoyant d'ici à 2015 près de 60 000 caméras pour assurer la vidéoprotection des collectivités locales.



L'évolution prévisible


La LOPSI 2 votée aujourd'hui 16 février 2010 a pris en compte les insuffisances constatées dans la LOPS de janvier 95 sur trois points :


La nécessité de mutualiser les fonctions de surveillance humaine


La nécessité de rendre les systèmes interopérables


La nécessité de contrôler l'usage fait des systèmes de vidéoprotection


La LOPSI 2 a prévu l'extension des systèmes de vidéosurveillance des personnes morales privées depuis les abords immédiats des bâtiments où étaient confinées les caméras, vers des positions permettant de surveiller les points particulièrement exposés (Guichets automatiques,etc.)


Par extension la LOPSI 2 prévoit aussi que les collectivités et les personnes morales privées peuvent s'autoriser mutuellement à visionner certaines caméras.


Par ailleurs, le rattachement de la Gendarmerie Nationale au Ministère de l'Intérieur et les réaffectations d'effectifs ne permettent pas d'envisager que la consultation en direct des caméras de plus en plus nombreuses puisse être entièrement confié aux représentants de la force publique. La LOPSI 2 prévoit à ce titre la possibilité de faire appel à des sociétés privées pour la consultation en direct des caméras. Elle prévoit en outre que les centres de surveillance urbains permettent une gestion mutualisée de différents sites publics équipés de caméras outre la voie publique tels que hôpital, habitats sociaux, bâtiments scolaires,etc.)


En corollaires, la LOPSI 2 prévoit de faciliter l'accès aux enregistrement, exclusivement pour la Police et la Gendarmerie, elle insiste sur le contrôle de l'implantation par la CNIL et le contrôle des usages et prévoit le renforcement des pouvoirs du préfet pour sanctionner les installations illégales.


Les conséquences de l'application de la LOPSI 2 incluent l'augmentation du nombre de caméras, l'augmentation des personnels de surveillance privés, la mutualisation des infrastructures systèmes et réseau à l'échelle des communautés d'agglomération.


On voit déjà se profiler les conséquences positives de ce contexte avec notamment la fourniture de services de vidéosurveillance en mode abonnement par les opérateurs télécoms qui prendront à leur charge le raccordement, l'exploitation et la maintenance des caméras pour les collectivités et les entreprises.


Néanmoins stratégiquement, on ne peut ignorer l'informatisation de la vidéosurveillance et sa dépendance totale des réseaux de communication IP. Ces deux facteurs clés dans l'augmentation rapide du parc de caméras permettent de planifier dés aujourd'hui le développement d'applications et de procédures centralisées qui garantiront la qualité du service dans les années à venir. En particulier, ne pas encadrer le développement du parc de vidéoprotection par une charte technique nationale dés aujourd'hui, incluant nommage, référencement, supervision et contrôle d'accès nous conduirait à 5 ans d'ici à une situation d'inefficacité analogue à celle du Royaume Uni.


A l'inverse, la centralisation de la supervision ouvre la voie à des applications de corrélation d'informations qui permettront d'anticiper les situations de crise face à une délinquance mobile et un terrorisme international.


cf. Rapport INHES juillet 2008 « La vidéoprotection »

Le Personal Interactor répond aux questions existentielles

[caption id="attachment_231" align="alignright" width="300"]Nexus One, the ancester of the Personal Interactor Nexus One, the ancester of the Personal Interactor[/caption]

En regroupant les fonctions essentielles de l'existence, le Personal Interactor s'impose comme le couteau suisse de nos existences en réseau.

Que demander de plus en effet lorsque l'on évolue dans notre société qu'un outil unique qui permette :

  • de décliner son identité sans risque de confusion ni de fraude

  • de communiquer avec les personnes de l'entourage immédiat (Personal Area) par agents interposés sans déranger leurs mandataires

  • de partager et de conserver des enregistrements audiovisuels

  • de communiquer avec les personnes situées à distance par la voix, la vision et les messages courts et emails, les réseaux sociaux...

  • de payer simplement sans recours à une carte, un chèque ou à de l'argent liquide

  • de faire appel aux services en ligne personnalisés à tout moment (banques d'informations, centrales de réservations

  • de savoir où l'on se trouve, où l'on va et comment on y va

  • d'ouvrir les verrous des lieux et des objets que nous contrôlons


C'est ça, le Personal Interactor.